dimanche 8 mars 2015

Rape and freedom of speech

Viol et Liberté d’expression

«Lorsqu’une femme se femme se fait violer elle devrait se taire et se laisser faire» ces propos ont été tenus par Mukesh Singh l’un des auteurs du viol collectif et du meurtre d’une étudiante indienne en 2012. Selon lui, il n’a rien à se reprocher et la jeune fille de 23 ans a mérité son triste sort.A l’époque, l’affaire avait choqué l’opinion publique en Inde et dans le monde entier. Alors qu’elle rentrait du cinéma avec son petit ami, Jyoti Singh, une étudiante en médecine de 23 ans avait été agressée dans un bus par six hommes. Après avoir battu presque à mort son ami, ils avaient violé tour à tour la jeune femme et introduit une barre de fer rouillée dans son utérus, provoquant des blessures irréversibles à son abdomen. Elle avait succombé à ses blessures quelques semaines après son hospitalisation. 

Emprisonnés, cinq des bourreaux ont été condamnés à mort et le sixième, mineur au moment des faits, a été incarcéré.Un documentaire « India’s daughter » à été réalisé sur le viol de la jeune fille. Mais devant les propos de Mukesh Singh et d’autres personnes liées à l’affaire, propos qualifiés de « scandaleux et « choquant » par les autorités indiennes, sa diffusion à été censurée. Plusieurs points ont d’abord été remis en cause comme le non respect des autorisations pénitentiaires par la réalisatrice Leslee Udwin accusée d’utiliser les interviews à des fins commerciales. Son film porterait atteinte à la dignité des femmes. 

Finalement le documentaire «pouvant créer de la tension et de la peur» chez les femmes indiennes a été censuré afin de préserver l’ordre public. Il sera donc diffusé le 8 mars dans de nombreux pays mais pas en Inde.Grand Angle :Ce fait remet en cause la liberté d’expression en Inde et montre la volonté des autorités de cacher la réalité des faits à la population. En effet il montre bien qu’aujourd’hui encore le viol est affaire courante en Inde et qu’il est banalisé par la majorité des hommes qui en rendent les femmes responsables.



Rape and freedom of speech

"When a woman is raped she should shut up and let it go," these words were said by Mukesh Singh one of the authors of the gang rape and murder of an Indian student in 2012. According to him, he did nothing wrong and the 23 year-old girl deserved her fate. At the time, the case had shocked public opinion in India and abroad. As she was coming home from a movie theater with her boyfriend, Jyoti Singh, a medical student was caught in an ambush on a bus by six men. Having beaten nearly to death his friend, they raped in turn introduced the young woman and thrust a rusty iron bar in her uterus, causing irreversible injuries to her abdomen. She succumbed to her injuries a few weeks after her hospitalization. The five culprits were sentenced to death and the sixth, a minor at the time, was imprisoned.


A documentary India's daughter was shot about the girl’s rape. Yet Mukesh Singh’s words were deemed "outrageous and" shocking "by Indian authorities and the movie was censored. Several points were first questioned such as director Leslee Udwin’s non-complying with prison authorities and using interviews for commercial purposes. The film was judged contrary to the dignity of women. Finally, as the documentary "may create tension and fear" among Indian women and censored in order to maintain public order. It will be released on March 8, in many countries but not in India.
Wide Angle:
This incident calls into question the freedom of expression in India and shows the willingness of the authorities to hide the truth to the population. It shows that even today rape is common in India and trivialized by a majority of men who will routinely blame women.

                                                                                                                          Clara

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