mercredi 11 mars 2015

Lynch Law for presumed rapist

Forty two men were arrested in Dimapur, in the northeast of India, in a mob lynching case of a presumed rapist, on March 5.
The accused is a man of 35 years old called Syed Farid Khan. He had been questioned on February 24 for the rape of a 19-year-old woman.
Khan was extirpated on Thursday by thousands of people who then paraded him nude in the streets of Dimapur before beating him to death with a stick and hanging him on a clock tower.
"A demonstration against the rape took place in Dimapur, after which the students and angry people forced the doors of the district prison ", reported the news agency "The Press Trust of India ".
Police said they used social media to nab some of the suspects. “We have identified most of the people arrested on the basis of visuals and media clippings,” the IGP said.
In New Delhi, a city of 22 million inhabitants, a rape is committed every eighteen hours, according to the official statistics. India has been shocked by the Mahipalpur tragedy, in the district of New Delhi where the police found a naked couple, left on a pavement. The girl had been raped and beaten to death. Since this murder in 2012, the rape issue has become very sensitive. The event had caused indignation in the whole world.
Wide angle: This incident reveals the violence and the savage character of some crimes. Indian public opinion massively condemned these crimes which give India a bad name.
The Dimapur mob had obviously no time for justice but preferred to take revenge by themselves and as fast and violently as possible.
But it also reveals that India is a very united country, all the population got together and sent a warning to would-be rapists. It reveals too that India is now sensitive to feminine dignity and that a woman should be protected from such violence and trauma.
Rama, March 11

Sources


Justice expéditive

Quarante-deux hommes ont été arrêtés  à Dimapur, au nord-est de l’Inde, dans l'enquête sur le lynchage d'un violeur présumé Syed Farid Khan, le 5 mars.  L’homme de 35 ans avait été interpellé le 24 février pour avoir violé à plusieurs reprises une jeune femme de 19 ans.
Khan a été extirpé de sa prison jeudi par des milliers de personnes qui l’ont ensuite promené dans les rues de Dimapur en l'exhibant nu avant de le battre à mort à coups de bâton et de le pendre à une tour d'horloge de la ville.
«Une manifestation contre le viol a eu lieu à Dimapur, après laquelle des étudiants et des gens en colère ont forcé les portes de la prison de district et réussi à en faire sortir l'accusé», relate l'agence de presse « The Press Trust of India ».
La police a dit avoir utilisé les réseaux sociaux pour attraper certains des suspects. "Nous avons identifié la plupart des personnes arrêtés grâce à des images et des coupures de presse," a fait savoir l'IGP.
 A New Delhi, ville de 22 millions d'habitants, un viol est commis toutes les dix-huit heures, selon les statistiques officielles. L’Inde à été marquée par le drame de Mahipalpur, un quartier de New Delhi où la police a retrouvé un couple nu, jeté sur un trottoir. La jeune fille avait été violée et battue à mort. Depuis ce meurtre en 2012, la question du viol en Inde est sensible. L’événement avait soulevé l’indignation du monde entier.

Grand angle : Ce drame révèle la violence qui imprègne la société indienne.
Cependant ce drame montre à quel point l’Inde a été marquée par le drame de 2012
La foule de Dimapur n’a pas pris le temps de la justice mais a préféré régler l’affaire le plus rapidement possible ainsi que le plus violemment.
Mais cela révèle aussi que l’Inde se préoccupe désormais de la dignité féminine. Les femmes doivent être protégées de telles violences.


Rama, le 11 mars

dimanche 8 mars 2015

Rape and freedom of speech

Viol et Liberté d’expression

«Lorsqu’une femme se femme se fait violer elle devrait se taire et se laisser faire» ces propos ont été tenus par Mukesh Singh l’un des auteurs du viol collectif et du meurtre d’une étudiante indienne en 2012. Selon lui, il n’a rien à se reprocher et la jeune fille de 23 ans a mérité son triste sort.A l’époque, l’affaire avait choqué l’opinion publique en Inde et dans le monde entier. Alors qu’elle rentrait du cinéma avec son petit ami, Jyoti Singh, une étudiante en médecine de 23 ans avait été agressée dans un bus par six hommes. Après avoir battu presque à mort son ami, ils avaient violé tour à tour la jeune femme et introduit une barre de fer rouillée dans son utérus, provoquant des blessures irréversibles à son abdomen. Elle avait succombé à ses blessures quelques semaines après son hospitalisation. 

Emprisonnés, cinq des bourreaux ont été condamnés à mort et le sixième, mineur au moment des faits, a été incarcéré.Un documentaire « India’s daughter » à été réalisé sur le viol de la jeune fille. Mais devant les propos de Mukesh Singh et d’autres personnes liées à l’affaire, propos qualifiés de « scandaleux et « choquant » par les autorités indiennes, sa diffusion à été censurée. Plusieurs points ont d’abord été remis en cause comme le non respect des autorisations pénitentiaires par la réalisatrice Leslee Udwin accusée d’utiliser les interviews à des fins commerciales. Son film porterait atteinte à la dignité des femmes. 

Finalement le documentaire «pouvant créer de la tension et de la peur» chez les femmes indiennes a été censuré afin de préserver l’ordre public. Il sera donc diffusé le 8 mars dans de nombreux pays mais pas en Inde.Grand Angle :Ce fait remet en cause la liberté d’expression en Inde et montre la volonté des autorités de cacher la réalité des faits à la population. En effet il montre bien qu’aujourd’hui encore le viol est affaire courante en Inde et qu’il est banalisé par la majorité des hommes qui en rendent les femmes responsables.



Rape and freedom of speech

"When a woman is raped she should shut up and let it go," these words were said by Mukesh Singh one of the authors of the gang rape and murder of an Indian student in 2012. According to him, he did nothing wrong and the 23 year-old girl deserved her fate. At the time, the case had shocked public opinion in India and abroad. As she was coming home from a movie theater with her boyfriend, Jyoti Singh, a medical student was caught in an ambush on a bus by six men. Having beaten nearly to death his friend, they raped in turn introduced the young woman and thrust a rusty iron bar in her uterus, causing irreversible injuries to her abdomen. She succumbed to her injuries a few weeks after her hospitalization. The five culprits were sentenced to death and the sixth, a minor at the time, was imprisoned.


A documentary India's daughter was shot about the girl’s rape. Yet Mukesh Singh’s words were deemed "outrageous and" shocking "by Indian authorities and the movie was censored. Several points were first questioned such as director Leslee Udwin’s non-complying with prison authorities and using interviews for commercial purposes. The film was judged contrary to the dignity of women. Finally, as the documentary "may create tension and fear" among Indian women and censored in order to maintain public order. It will be released on March 8, in many countries but not in India.
Wide Angle:
This incident calls into question the freedom of expression in India and shows the willingness of the authorities to hide the truth to the population. It shows that even today rape is common in India and trivialized by a majority of men who will routinely blame women.

                                                                                                                          Clara