mardi 3 février 2015

On the way to better gender equality



On the way to better gender equality

Indian Prime Minister Narendra Modi begged and urged his fellow countrymen to save the lives of female fetuses and change mentality on sex selection, on Tuesday 20 January when he addressed an audience mainly consisting of women in the State of Haryana, in the North of India.
He warned the population against an imbalance of the sexes that could bring about disastrous consequences for the country: "the Prime Minister of this country begs you to save the lives of your daughters». Narendra Modi has not introduced new legislation, but he did launch a new campaign called “Beti Bachao Beti Padhao” (Save the Daughter, Teach the Daughter).
Girl abortion is very widespread in India, especially in the rural areas where the populations prefer to have sons to carry the name of their family. The Indian government identified 100 districts where there are only between 837 and 875 girls' births for 1000 boys, which led the United Nations to warn India against  gender imbalance which took alarming proportions in the country.
The head of government encouraged women to resist the pressure from family and society which urges them to have an abortion if they are pregnant with girls, "We have to change our thinking and stop believing that boys are superior to girls. We should change our mentality. », he said.
A 2011 study, published in the British medical newspaper The Lancet, revealed that about 12 million feminine fetuses had been aborted in India these last thirty years. The Prime Minister also asked doctors to stop performing gender-based abortions and use their skills to save lives.
Wide angle: This change of policy reveals that the country is trying to change and to adopt a more coherent reflection. Besides developing financially, India also tries to develop and not to cling any more to traditions but rather to move toward more equality between the sexes.

Rama, January 24
Vocabulary
-Begged                           -Countrymen                            -Launch                                                                                                                                                    -abortion                        -wide-spread                               -pressure

Sources



Sur le chemin de l’égalité entres garçons et filles

Le premier ministre Narendra Modi a supplié ses concitoyens d'épargner les vies des fœtus de sexe féminin, ce mardi 20 janvier, quand il s’est adressé à un public principalement composé de femmes dans l'État d'Haryana, une région du nord de l'Inde. Il a mis la population en garde contre un déséquilibre des sexes aux conséquences désastreuses pour le pays. Narendra Modi a déclaré «Le premier ministre de ce pays vous supplie d'épargner les vies de vos filles». Narendra Modi n’a pas proposé une nouvelle loi mais il a lancé une campagne intitulée «Béti Bachao Beti Padhao” (Sauvez vos filles, éduquez vos filles).
L’avortement de filles est très répandu en Inde, surtout dans les régions rurales où les populations préfèrent avoir des fils afin de perpétrer le nom de leur famille. Le gouvernement indien a identifié 100 districts où il n'y a qu'entre 837 et 875 naissances de filles pour 1000 garçons ce qui à conduit les Nations unies à mettre en garde l’Inde contre un déséquilibre des sexes qui prenait des proportions alarmantes dans le pays.
Le chef du gouvernement a alors encouragé les femmes à résister à la pression de leur famille et de la société qui les pousse à avorter si elles sont enceintes de filles,  «Nous devons changer notre manière de penser et arrêter de croire que les garçons sont supérieurs aux filles » a-t-il suggéré.
Une étude datant de 2011, publiée dans le journal médical The Lancet a révélé que près de 12 millions de fœtus féminins avaient été avortés en Inde ces trente dernières années. Le premier ministre a également demandé aux médecins d'arrêter de pratiquer des avortements décidés à cause du sexe de l'enfant et d'utiliser leurs compétences pour sauver des vies.
Grand angle :  Ce changement de mentalité révèle que le pays cherche à se moderniser et à adopter une réflexion plus cohérente. En plus de se développer économiquement, l’Inde cherche aussi à changer les mentalités et à rompre avec le carcan des traditions. C’est un enjeu prioritaire afin d’assurer le bon développement d’un pays.

Rama, le 24 janvier

lundi 2 février 2015

Hundreds of hostage children released from slavery

Hundreds of hostage children released from slavery

Indian police have rescued on Thursday hundreds of child slaves - the youngest were six - after days of raids on workshops in the central city of Hyderabad, capital of the south indian state Telangana.

Police discovered 87 children, mainly boys, in a bangles factory where they were held hostages. They lived there in unhealthy conditions : They worked, ate and slept in the same dingy room, with no ventilation or windows, and exposure to harmful gases. Some of them have now chronic skin diseases, are underweight or in trauma.

They were forced to work 16 hours a day without breaks, from 9 to 22, and were threatened with violence and punishments if they disobeyed orders
Many came from the poor states of Bihar and Uttar Pradesh where their parents sold them last year to traffickers for 5,000 - 10,000 rupees ($80 - $160)

Some 220 children were rescued five days earlier when police stormed similar workshops in the city's south. Thirty-one traffickers and agents have been arrested and charged with child slavery.

The rescue of child slaves is at the beginning.  
Police began a massive clampdown last week against dozens of workshops hidden in the city's narrow alleys. They try to ensure that children get rehabilitated with their families and compensated for the work.

Wide angle :

Eleven children are reported missing in India every hour and almost 40 per cent remain untraceable.
They are easy prey for gangs, who trap them and force them into prostitution, child labour and slavery. Criminals entice poor parents from rural areas with the promise of jobs and monthly wages but then sell the children into bonded labour. Most of them end up as construction or domestic workers.
Some four million Indian children work as domestic helpers, in roadside restaurants and in factories making clothes and other items, according to government figures released last year. Experts say the actual figures are much higher.


Des centaines d’enfants esclaves libérés

La police indienne a secouru jeudi des centaines d’enfants esclaves - les plus jeunes étaient âgés de six ans - après des perquisitions menées dans les ateliers d’Hyderabad, capitale de l’état Telangana, au nord de l’Inde.

La police a découvert 87 enfants, principalement des garçons, dans une fabrique de bracelets où ils étaient retenus en otages. Ils y vivaient dans de terribles conditions : Ils travaillaient, mangeaient et dormaient dans la même pièce pièce sombre, sans ventilation ni fenêtre, exposés à des gaz toxiques. Certains d’entre eux sont désormais victimes de traumatismes, de sous-poids ou de maladies de peau.

Ils étaient contraints à travailler 16 heures par jour, sans pause, de 9 à 22h. Ils étaient traités avec violence et, s’ils désobéissaient, privés de nourriture.
Beaucoup venaient de pauvres états tels que Bihar ou Uttar Pradesh, où leurs parents les avaient vendus l’année dernière entre 5 000 et 10 000 roupies (70 - 140€)

Quelque 220 enfants avaient déjà été secourus cinq jours plus tôt quand la police avait pris d’assaut des ateliers similaires au sud de la ville, ce qui avait conduit à l’arrestation de trente-et-un trafiquants, poursuivis pour esclavage d’enfant.

Le sauvetage d’enfants en est à son début.
La police a débuté une répression massive la semaine dernière, contre des douzaines d’ateliers nichés dans les ruelles étroites du sud de la ville. Elle essaye à présent de s’assurer que les enfants soient réunis avec leurs familles et rémunérés pour leur travail.

Angle large :
Onze enfants sont déclarés disparus en Inde chaque heure, et presque 40% restent introuvables.
Ils sont une sont une cible simple pour les gangs qui les piègent, et les forcent à la prostitution, le travail ou l’esclavage. Les criminels attirent les parents pauvres par des promesses d’emplois et de salaires, mais vendent ensuite les enfants à l’esclavage. La plupart d’entre eux finissent comme domestiques ou ouvriers.
D’après les chiffres du gouvernement, l’année dernière, environ quatre millions d’enfants travaillaient comme domestiques, serveurs ou fabriquants de vêtements et autres. Les experts prétendent que ce chiffre est cependant beaucoup plus élevé.