On the way
to better gender equality
Indian Prime Minister Narendra Modi begged and urged
his fellow countrymen to save the lives of female fetuses and change mentality
on sex selection, on Tuesday 20 January when he addressed an audience mainly
consisting of women in the State of Haryana, in the North of India.
He warned the population against an imbalance of the
sexes that could bring about disastrous consequences for the country: "the
Prime Minister of this country begs you to save the lives of your daughters».
Narendra Modi has not introduced new legislation, but he did launch a new
campaign called “Beti Bachao Beti Padhao” (Save the Daughter, Teach the
Daughter).
Girl abortion is very widespread in India, especially
in the rural areas where the populations prefer to have sons to carry the name
of their family. The Indian government identified 100 districts where there are
only between 837 and 875 girls' births for 1000 boys, which led the United
Nations to warn India against gender
imbalance which took alarming proportions in the country.
The head of government encouraged women to resist the
pressure from family and society which urges them to have an abortion if they
are pregnant with girls, "We have to change our thinking and stop
believing that boys are superior to girls. We should change our mentality. »,
he said.
A 2011 study, published in the British medical
newspaper The Lancet, revealed that about 12 million feminine fetuses had been
aborted in India these last thirty years. The Prime Minister also asked doctors
to stop performing gender-based abortions and use their skills to save lives.
Wide angle: This
change of policy reveals that the country is trying to change and to adopt a
more coherent reflection. Besides developing financially, India also tries to
develop and not to cling any more to traditions but rather to move toward more
equality between the sexes.
Rama,
January 24
Vocabulary
-Begged -Countrymen -Launch
-abortion
-wide-spread -pressure
Sources
Sur le chemin de l’égalité entres
garçons et filles
Le
premier ministre Narendra Modi a supplié ses concitoyens d'épargner les vies
des fœtus de sexe féminin, ce mardi 20 janvier, quand il s’est adressé à un
public principalement composé de femmes dans l'État d'Haryana, une région du
nord de l'Inde. Il a mis la population en garde contre un déséquilibre des
sexes aux conséquences désastreuses pour le pays. Narendra Modi a déclaré «Le
premier ministre de ce pays vous supplie d'épargner les vies de vos filles».
Narendra Modi n’a pas proposé une nouvelle loi mais il a lancé une campagne
intitulée «Béti Bachao Beti Padhao” (Sauvez vos filles, éduquez vos filles).
L’avortement
de filles est très répandu en Inde, surtout dans les régions rurales où les
populations préfèrent avoir des fils afin de perpétrer le nom de leur famille.
Le gouvernement indien a identifié 100 districts où il n'y a qu'entre 837 et
875 naissances de filles pour 1000 garçons ce qui à conduit les Nations unies à
mettre en garde l’Inde contre un déséquilibre des sexes qui prenait des
proportions alarmantes dans le pays.
Le chef
du gouvernement a alors encouragé les femmes à résister à la pression de leur
famille et de la société qui les pousse à avorter si elles sont enceintes de
filles, «Nous devons changer notre
manière de penser et arrêter de croire que les garçons sont supérieurs aux
filles » a-t-il suggéré.
Une étude
datant de 2011, publiée dans le journal médical The Lancet a révélé que près de
12 millions de fœtus féminins avaient été avortés en Inde ces trente dernières
années. Le premier ministre a également demandé aux médecins d'arrêter de
pratiquer des avortements décidés à cause du sexe de l'enfant et d'utiliser
leurs compétences pour sauver des vies.
Grand angle :
Ce changement de mentalité révèle que le pays cherche à se moderniser et
à adopter une réflexion plus cohérente. En plus de se développer
économiquement, l’Inde cherche aussi à changer les mentalités et à rompre avec
le carcan des traditions. C’est un enjeu prioritaire afin d’assurer le bon
développement d’un pays.
Rama, le 24 janvier
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