mercredi 5 décembre 2018

Tension between Hindus and Muslims


Since India’s partition in 1947, Muslim-Hindu violence has plagued the region.

The first conflict caused 15 million refugees - Muslims forced to flee to Pakistan and Hindus to India -and more than 300,000 deaths. But this conflict is also a political conflict. The current Hindu nationalist government markedly favors Hinduism.

The northern city of Ayodhia has been a key point in the tension between Hindus and Muslims.

In 1992, approximately 10000 Hindus destroyed the mosque of Ayodhia and riots caused 2000 deaths. From that day, both parts have tried to rebuild their own religious place, but the request has been repeatedly rejected by the government. Ten years later, the murder of Indian pilgrims returning from Ayodhya triggered reprisals against Muslims in Gujarat, west of India, which caused more than 700 deaths according to the government.

On November 25, 2018, between 100,000 and 200,000 Hindus gathered on the Ayodhia site. These activists demand the construction of the Ram Temple. They believe the religious site is the birthplace of one of their most revered deities, Lord Ram, who is thought to have built it 460 years ago, but Muslims say they have worshipped there for generations. Now, after various attempts to claim ownership over the land by both religious groups, Prime Minister Narendra Modi's Hindu nationalist Bharatiya Janata Party (BJP) has been scaling up efforts to build a Hindu temple there. People who come to the site are members from various hardline right-wing groups, including the Vishwa Hindu Parishad (VHP) and Shiv Sena. Local Muslims are afraid by all the Hindus who come to the city. A part of them think of moving to other regions.

Demonstrators raised immense placards showing scenes of the destruction of the mosque, whereas Indian nationalist speakers called for the adoption by the parliament of a law authorizing the construction of a temple on the site of Ayodhya. Thousands of police were deployed in all the city to ensure the security of activists and local Muslims.

Last Sunday, the head of government of the State of Uttar Pradesh, Yogi Adityanath, a nationalist who militates for the construction of a temple on the site, made public a project of erection of a bronze statue of Rama 221 meters high, what would make it the highest in the world. This is new evidence that the government promotes Hinduism in a mostly Muslim city.



                                Tensions entre Hindous et Musulmans

Depuis 1947 et la partition de l'Inde, les violences entre Musulmans et Hindous n’ont cessé. Ce conflit a entrainé l’exode de 15 millions de personnes (les Musulmans partant au Pakistan et les Hindous en Inde) et causé plus de 300,000 morts. Mais ce conflit est aussi un conflit politique : l'adhésion religieuse des membres du gouvernement à l’hindouisme joue en faveur de cette religion et lui donne beaucoup d'avantages.

La ville d'Ayodhia, au nord du pays, a été un lieu clé de la tension entre Hindous et Musulmans.

En 1992, environ 10000 Hindous ont détruit la mosquée d'Ayodhia et des émeutes provoquèrent 2000 morts. Depuis ce jour, les deux parties essayent de reconstruire un lieu de culte de leur propre religion, mais la demande est à chaque fois rejetée par le gouvernement. Dix ans plus tard, le meurtre des pèlerins indiens se rendant à Ayodhya avait déclenché des représailles contre les Musulmans dans le Gujarat à l'ouest du pays, et avait fait plus de 700 morts selon le gouvernement.

Le 25 novembre 2018, entre 100.000 et 200.000 Hindous se sont rassemblés sur le site d'Ayodhia. Ces activistes exigent la construction du temple Ram. Ils croient que le site religieux est le lieu de naissance de l’une des divinités les plus vénérées, Lord Ram, et pensent qu’il a été construit il y a 460 ans. Les Musulmans disent qu’ils sont là depuis des générations.

Le Premier ministre Narendra Modi, du Bharatiya Janata Party (BJP), parti nationaliste hindou, a intensifié ses efforts pour construire un temple hindou dans cette ville. Les personnes qui viennent sur le site proviennent de divers groupes d'extrême droite, dont les Vishwa Hindu Parishad (VHP) et Shiv Sena. Les Musulmans locaux sont effrayés par tous les Hindous qui envahissent la ville. Certains envisagent d’emménager dans d'autres régions.

Les manifestants ont brandi d’immenses panneaux montrant les scènes de destruction de la mosquée, tandis que des orateurs nationalistes ont appelé à l'adoption par le Parlement d'une loi autorisant la construction d'un temple sur le site d'Ayodhya. Des milliers de policiers ont été déployés dans toute la ville pour assurer la sécurité des activistes et des musulmans locaux.
Le chef du gouvernement de l'État Uttar Pradesh, le Yogi Adityanath, un nationaliste qui milite pour la construction du temple sur le site, a rendu public dimanche un projet d'érection à Ayodhya d'une statue de bronze de Rama de 221 mètres de haut, ce qui ferait de cet édifice le plus haut du monde, nouvelle preuve que l'hindouisme est favorisé par le gouvernement dans une ville majoritairement musulmane.

Gaspard

https://www.courrierinternational.com/depeche/inde-des-extremistes-hindous-reclament-un-temple-sur-le-site-dune-mosquee.afp.com.20181125.doc.1b35bj.xml

https://www.bbc.com/news/world-asia-india-46318505

mercredi 21 novembre 2018

Women prevented from accessing Temple

Last October, more than 2,000 men were arrested by local police because they prevented women from accessing the Hindu Ayyappa Temple in Sabrimala, Kerala State, in the south of the country.

Back in September, the Indian Supreme Court had voted to abolish the law prohibiting women between 10 and 50 years old to access the temple. This has created a confrontation between women's rights defenders and Hindu extremists.

The police said : "We arrested 2,061 people under several articles of the Indian Penal Code, including incitement to community violence, violation of the law on weapons and destruction of public property"

Traditionalists protest that Indian women can access most Hindu temples, but the Sabarimala temple is a result of a particular practice and is not anti-women.

For defenders of women's rights this prohibition comes from an ancestral belief that women would be unclean.

As for the authorities, they are determined that women can access the temple. The press indicates that the police would be willing to transport them to the site by helicopter.

A new hearing is scheduled for Monday, November 19 at the request of the Temple Management Committee.


Temple interdit aux femmes


En octobre, plus de 2000 hommes ont été arrêtés par la police locale, car ils empêchaient des femmes d’accéder au temple hindou d’Ayyappa à Sabrimala dans l’Etat du Kerala situé au sud du pays.

La cour suprême indienne avait voté, en septembre, l’abolition de la loi interdisant aux femmes entre 10 et 50 ans (en âge d’avoir leurs règles) d’entrer dans le temple. Cela a suscité une confrontation entre les partisans des droits des femmes et les extrémistes hindous.

La police a déclaré: « Nous avons arrêté 2 061 personnes conformément à plusieurs articles du code pénal indien, dont incitation à la violence communautaire, infraction à la loi sur les armes et destruction de biens publics ».

Les traditionalistes répliquent que les Indiennes peuvent accéder à la plupart des temples hindous, mais le temple de Sabarimala connait des pratiques particulières et n’est pas anti-femmes.

Pour les défenseurs des droits des femmes cette interdiction relève d’une croyance ancestrale selon laquelle les femmes réglées seraient impures.

Quant aux autorités, elle se disent déterminées à ce que les femmes puissent accéder au temple. La presse indique même que la police serait prête à les transporter sur le site en hélicoptère.

Une nouvelle audience devrait se tenir lundi 19 novembre à la demande du comité qui gère le temple.

Victor


https://www.bfmtv.com/international/indeimportantes-mesures-de-securite-pour-permettre-aux-femmes-d-acceder-a-un-temple-1567960.html

https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2018/10/26/inde-arrestation-de-2-000-traditionnalistes-empechant-aux-femmes-d-acceder-a-un-temple_5375278_3216.html

samedi 10 novembre 2018

The Tiger Issue

Humans and Tigers have always found it hard to live together in India. Today, cohabitation is getting more and more difficult.

Last week, a “man-eating” tigress simply known as T-1 was killed after attacking 13 people. The tigress was shot by a private sharpshooter directly hired by the government.

Today with some 3,000 beasts, India is home to 60% of the world’s tigers. Before the 1960s the number of tigers was very low due to bounty and sports hunting. For example, between 1875 and 1925, some 80,000 tigers were killed in India.

In 1972, the government decided to implement a strict wildlife protection law. Therefore, numbers have increased.

Currently a problem of plenty has arisen with too many tigers and too few forests. The animal density in many forests is so high that tigers sometimes venture outside for food and threaten the local population.

Conservationists say there are few incidents that happened when the habitants surrounded the tigers intruding into their village. It’s very rare that tigers maul or kill humans.

On the other hand, conservationists don’t know what to do when they capture a tiger because India’s zoos are already full and tigers do not easily adapt to captivity.

Source : https://www.bbc.com/news/world-asia-india-46095118

Une cohabitation difficile

Les humains et les tigres ont toujours vécu ensemble en Inde. Aujourd’hui la cohabitation est de plus en plus difficile.

La semaine dernière une tigresse « mangeuse d’homme » baptisée T1 a été tuée après avoir tué 13 personnes. La tigresse a été abattue par un tireur d’élite privé directement engagé par le gouvernement.

Aujourd’hui, avec 3000 bêtes, l’Inde héberge 60% des tigres du monde. Durant les années 1960 le nombre de tigres était très faible à cause des primes et de la chasse. Entre 1875 et 1925 plus de 80.000 tigres ont été abattus en Inde.

En 1972, le gouvernement a mis en œuvre une règlementation stricte sur la protection de la faune et de la flore et le nombre de tigres a augmenté.

L’Inde compte de nombreux tigres mais trop peu de forêts. La densité animale y est très élevée c’est pour cela que certains tigres s’aventurent en dehors pour manger et menacer les populations locales.

Les défenseurs de la nature affirment que peu d’incidents ont été recensés. Il arrive que les habitants traquent un tigre qui a envahi leur village, mais il est très rare qu’un tigre blesse ou tue un humain.

Ils estiment que leur capture pose problème car les zoos sont pleins et les tigres s’adaptent mal à la captivité, ils pensent qu’il faudrait plutôt gérer l’espèce dans son ensemble plutôt que de gérer chaque cas à chaud.

Romain

mardi 30 octobre 2018

Pollution is a mass killer

India’s air pollution killed one million people including one hundred thousand children under 5 years old every year.

The WHO (World Health Organization) said that, in 2016, 98 % of the children living in poor or developing countries like India were affected by air pollution, causing the death of 54,893 little girls and 46,895 little boys under 5 years old in India.

Greenpeace said that three bigger areas of the world’s largest nitrogen oxide air pollution are in India, the eighth country with the most polluted urban areas. According to the WHO, India is home to 14 of the 15 most polluted cities. India is also the third most polluting country, after China and the US.

Air pollution causes a number of diseases like cancer, pneumonia, asthma, poor lung function and other types of acute lower respiratory infection.

Pollution is especially high when farmers illegally burn their fields, with the toxic smog moving on to New Delhi, so this explains why the pollution is high in the city and in the north of the India. Moreover, in winter the cold air holds back the pollution and hospitals are overworked.

Yet, measures have been taken: schools have to remain close, a fine of $200 has been imposed to all farmers who burn their fields, and the government is testing an “anti-smog cannon” to bring down fine particles with fine droplets of water.



La pollution atmosphérique de l’Inde tue les habitants

La pollution atmosphérique de l’Inde a tué un million de personnes, dont cent mille enfants de moins de cinq ans en 2016.

L’OMS (Organisation mondiale de la santé) estime qu’en 2016, 98% des enfants vivant dans des pays pauvres ou en voie de développement (tels que l’Inde) étaient touchés par la pollution de l’air, causant la mort de 54.893 petites filles et 46.895 petits garçons de moins de 5 ans en Inde.

Selon l’organisation Greenpeace, trois des plus grandes zones de pollution atmosphérique d’oxyde d’azote dans le monde se trouvent en Inde qui est aussi le huitième pays ayant les zones urbaines les plus polluées. Pour sa part, l'OMS indique que 14 des 15 villes les plus polluées se trouvent en Inde. L'Inde est également le troisième pays le plus polluant, après la Chine et les USA.

La pollution atmosphérique provoque de nombreuses maladies telles que le cancer chez l’enfant, la pneumonie, l’asthme, une insuffisance respiratoire et d’autres types d’infection aiguë des voies respiratoires inférieures.

La pollution est très élevée en hiver car c’est la période où les agriculteurs brûlent illégalement leurs champs et le smog toxique (causé par la fumée) se déplace vers New Delhi, ce qui explique pourquoi la pollution est élevée dans cette ville et dans le nord de l’Inde. De plus, l'air froid retient la pollution et les hôpitaux sont surchargés.

Pourtant, des mesures ont été prises : les écoles doivent rester fermées, une amende de 200 $ a été imposée à tous les agriculteurs qui brûlent leurs champs et le gouvernement a testé un « canon anti-smog » pour éliminer les particules fines avec de fines gouttelettes d’eau.

Gaspard

Sources : 

mardi 22 mai 2018

Social media rumours are dangerous.


Crowds in southern India have killed at least five people and injured 20 others amid recent social media rumours about "child kidnapping gangs".
Police say the messages, which were being spread widely, warned of gangs in at least three southern states, which have led to mass panic.

Crowds appear to be targeting "strangers" here, migrants from north India who are employed as labourers.

Police have sent out messages warning against "rumours".

It is not known when and how the rumours started.

Hysteria over child kidnapping rumours in recent weeks has also been reported from the southern state of Tamil Nadu.

In the most recent incident, more than 30 people were arrested over the lynching of a 55-year-old woman earlier this month.

One of the victims in Andhra Pradesh state was lynched because he spoke Hindi and not the local language, Telugu.

The other deaths occurred in similar circumstances.



Les rumeurs des réseaux sociaux sont meurtrières



Des foules dans le sud de l'Inde ont tué au moins cinq personnes et en ont blessé 20 autres suite à de récentes rumeurs sur des gangs qui enlèveraient des enfants.

La police a déclaré que les messages, très répandus, mettaient en garde contre les gangs dans au moins trois états du Sud, ce qui a provoqué de violentes réactions.

Les foules semblent cibler des «étrangers» surtout des travailleurs migrants du nord de l'Inde.

La police a envoyé des messages à grande échelle mettant en garde contre ces rumeurs dont l’origine est inconnue.

L'une des victimes dans l'état d'Andhra Pradesh a été lynchée parce qu'elle parlait hindi et non pas la langue locale, le telugu.

Les autres décès sont survenus dans des circonstances similaires.

Une hystérie déclenchée par des rumeurs d'enlèvement d'enfants au cours des dernières semaines a également été signalée dans l'état du Tamil Nadu au sud du pays.

Dans l'incident le plus récent, plus de 30 personnes ont été arrêtées suite au lynchage d'une femme de 55 ans au début du mois.

Emma
http://www.bbc.com/news/world-asia-india-44221539

mardi 15 mai 2018

The hospital train


Since 1991, the Impact Indian Foundation, a Mumbai based NGO, has developed in collaboration with Indian Railways the world's first hospital train: "The Lifeness Express", helping rural poor people in India who do not have access to health care. The hospital provides free services, such as care, surgery, rehabilitation, but also an awareness program for patients and local doctors, because there is very little awareness about certain diseases and especially cancer (colon, oral cancer or breast cancer) currently on the rise. The train featuresstate-of-the-art equipment and facilities.In India in 2015, 70% of the population does not have access tohealthcare and in 2015, 1.2 million children under 5 succumbed to diseases that could have been avoided. Since 2010, more than 600,000 Indians have benefited from the help of the hospital train, including 130,000 operations across 20 states. A second hospital train will be put in circulation in India, but also in other countries like China or Cambodia.


L'hopital sur rails




En Inde, environ 70% de la population n’a pas accès aux soins mais cela reste encore plus compliqué pour les populations pauvres qui vivent en milieu rural car elles ne disposent pas d’équipements adaptés et restent donc mal desservies par les établissements de santé. Le 16 juillet 1991, le Lifeline Express, le premier train-hôpital du monde, a vu le jour. C’est l’Impact Indian Foundation, une ONG basée à Mumbai qui en a eu l’idée et qui s’est associéeau service des Chemins de Fer (Indian Railways). L’hôpital est doté d’installations et d’équipements médicaux ultra-modernes pour répondre aux besoins des patients. Ce train a pour but de donner un accès aux soins gratuit aux personnes défavorisées vivant en milieu rural ainsi que de les sensibiliser, car la prise de conscience envers certaines maladies est inexistante. Dans ces conditions, l’éducation se fait également auprès des médecins locaux. Le lancement du train-hôpital a été un succès et en 2010, plus de 600.000 Indiens ont bénéficié de l’aide du train hôpital dont 130.000 opérations comme de la chirurgie, de la rééducation ou encore des interventions ophtalmologiques. Un second train sera mis en circulation dans l’année et d’autres pays ont suivi et vont suivre comme, la Chine, le Bengladesh ou encore la République Centrafricaine.


Auréa

https://www.impactindia.org/lifeline-express.php

http://www.thehindu.com/news/cities/mumbai/news/The-Lifeline-

Express-25-years-of-changing-lives/article14493378.ece


mardi 8 mai 2018

Tourist killed by stones during a demonstration



Yesterday, at a protest, an Indian tourist died struck by a stone thrown by protesters in Kashmir and a local teenager was also injured.
The police told the BBC that the victim was from the city of Chennai and was going to a ski resort in Gulmarg when his vehicle was caught by the demonstrators.
Police opened an investigation into the incident to determine specific causes, but no one was arrested.
Prime Minister Mehbooba Mufti said « My head hangs in shame » after meeting with the victim's family and that the attack was "heartbreaking", as reported by the PTI news agency.
The incident has worried industries in tourism. A tour operator said « We cannot tolerate this. The authorities must protect the tourists », he added « The industry is already suffering due to the ongoing conflict ».
While clashes between security forces and protesters in Kashmir are common, never hada tourist been the target of attacks before.

Since 1989, the state, whose population is mainly Muslim, has known an armed revolt against Indian domination. And the incident comes one week after two children were injured by protesters when their school bus was stoned.

In April, a curfew was imposed in parts of the state after the deaths of 20 people in violent clashes between militants and government forces. There were also 200 wounded and tens of thousands killed in the region claimed by India and Pakistan.
India therefore thinks that Pakistan is the source of the discord, which has been denied by Islamabad. But two of the three wars between the two nations focused on Kashmir.


Un touriste tué par des jets de pierre lors d’une manifestation



Hier, lors d’une manifestation, un touriste indien est décédé au Cachemire. Il a été atteint par une pierre lancée par des manifestants tandis qu’un adolescent habitant dans la région, a également été blessé. Les forces de l’ordre ont déclaré à la BBC que la victime était originaire de la ville de Chennai et se rendait dans une station populaire de ski à Gulmarg lorsque son véhicule a été pris à partie par les manifestants. La police a donc ouvert une enquête sur l’incident afin d’en déterminer les causes précises. Mais aucune arrestation n’a encore été effectuée.
Madame Mehbooba Mufti, le premier ministre, a déclaré qu’elle « avait honte » après avoir rencontré la famille de la victime et que cet événement était « une tragédie », selon ses mots rapportés par l’agence de presse PTI.
L’incident a également inquiété l’industrietouristique. Un voyagiste a déclaré qu’il « ne pouvait pas tolérer ça et que les autorités devaient à tout prix protéger les touristes ». Il a ajouté que « l’industrie souffrait déjà du conflit en cours ». 

Alors que les affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants au Cachemire sont fréquents, jamais encore un touriste n’avait été la cible des attaques.

En effet, depuis 1989, l’État, majoritairement musulman, connait une révolte armée contre la domination indienne et l’incident intervient une semaine après que deux enfants ont été blessés par des émeutiers lorsque leur bus scolaire a été visé par des jets de pierre.

De plus, en avril dernier, un couvre-feu a été imposé dans certaines parties de l’État après le décès de 20 personnes dans les affrontements violents entre les militants et les forces gouvernementales.

Ce bilan s’alourdit si on prend également en compte les 200 blessés et les dizaines de milliers de personnes décédées dans la région revendiquée par l’Inde et le Pakistan.

L’Inde tient le Pakistan pour responsable car il serait l’origine des troubles, ce qu’Islamabad a démenti. Deux des trois guerres menées entre les deux nations avaient pour cause le Cachemire.


Elyne

http://www.bbc.com/news/world-asia-india-44036385

jeudi 3 mai 2018

All villages in India now have access to electricity.

This was achieved on Saturday when a remote village in the north-eastern state of Manipur became the last to be connected to the grid.

World Bank figures show around 200 million people in India still shortage access to electricity.

As part of this plan, all 597,464 inhabited villages in the country and more than five million households have been connected to the grid.

The government considers a village to be electrified if the number of households electrified is at least 10% and electricity is provided to public buildings including schools, dispensaries, community and health centres and village councils.

Isolated and inaccessible villages have always proved to be a major challenge in the country's electrification drive.

Though most Indian villages have some electrical connection today, connecting the last isolated house in the surrounding areas can be expensive.

Some people may also refrain from accessing electricity by choice because of the monthly bills that come with it, especially if power supply is not reliable and blackouts are frequent.

So now, all Indian villages have been electrified. But government data show that every house has access to electricity in just six Indian states - Tamil Nadu, Kerala, Andhra Pradesh, Punjab, Goa and Gujarat.


Tous les villages indiens ont maintenant accès à l’électricité



Cela a été réalisé samedi lorsqu'un village isolé de l'Etat du Manipur, dans le nord-est du pays, est devenu le dernier à être connecté au réseau.

Les chiffres de la Banque mondiale montrent qu'en Inde, environ 200 millions de personnes n'ont toujours pas accès à l'électricité.

Dans le cadre de ce programme, les 597.464 villages habités du pays et plus de cinq millions de foyers ont été connectés au réseau.

Le gouvernement considère qu'un village doit être électrifié si le nombre de foyers électrifiés est d'au moins 10% et que l'électricité est fournie aux bâtiments publics, y compris les écoles, les centres de santé, les dispensaires, les centres communautaires et les conseils de village.

Les villages reculés et inaccessibles ont toujours été un défi majeur dans la campagne d'électrification du pays, bien que la plupart des villages indiens aient aujourd'hui une connexion l’électricité, la connexion des derniers foyers isolés dans les zones environnantes peut être coûteuse.

Certaines personnes peuvent également renoncer à accéder à l'électricité par choix en raison des factures mensuelles qui les accompagnent, surtout si l'alimentation électrique n'est pas fiable et si les pannes de courant sont fréquentes.

Finalement, tous les villages indiens ont été électrifiés. Mais les données du gouvernement montrent que chaque foyer a accès à l'électricité dans seulement six états: Tamil Nadu, Kerala, Andhra Pradesh, Punjab, Goa et Gujarat.


Emma


http://www.bbc.com/news/world-asia-india-43946049

mardi 10 avril 2018

The gay prince of Rajpipla



How a prince turned his palace into an LGBTQ + center in a country where homosexuality is still punishable by life imprisonment.

Ten years ago Manvendra Singh Gohil, the Indian prince of Rajpipla, a municipality in the western Indian state of Gujarat was doing his coming out. He continues his fight for sexual tolerance. While homophobia is more violent than ever in India, Manvendra Singh Gohil, the first openly gay Indian prince, has decided to turn his palace into a shelter for all young people from the LGBTI community who need it.

Manvendra Singh Gohil, 52, is a member of one of the oldest Indian royal families. He is well aware that mentalities have not yet evolved. After campaigning against AIDS, including suspending condoms to trees to encourage safe sex, the prince announced the opening of an LGBTQ center on the grounds surrounding in his palace.

A decision motivated by his own experience, in a very traditional country. Manvendra Singh Gohil is indeed known to be the first prince in the world to have openly declared himself homosexual. He is also the head of the Lakshya Trust Association, which supports the LGBT community and makes the prevention of AIDS risks. This activist prince has long had to shut up and hide his homosexuality. In 1991, he married a princess from Jhabua State. But unable to live this life of lies, he confessed his homosexuality to his wife in the months following their marriage. The princely couple divorced one year later.

In 2002, in the grip of a nervous crisis, the crown prince was hospitalized, and his psychiatrist then revealed to his parents that he was homosexual. They didn’t want the news to spread and planded to "cure" him, through medicine and religion, and ended up disinheriting him before going back on their decisions for legal reasons.

The centre aims to deliver clinical services, financial support and skills training for young LGBT+ people so they are able to become financially independent from their families. He runs the centre with his community-based organisation The Lakshya Trust which he started to support gay men and educate people about the prevention of HIV/Aids.

The royal, who says he has been thinking about the idea for 15 years, also plans to use the centre to offer free safe-sex seminars to young LGBT+ people across India and run workshops with parents who have accepted their children’s sexuality. He’s constructing more buildings to house visitors to the centre who will be able to stay in shared accommodation.




Le “Prince Rose” de l’Inde




Un prince indien, ouvertement homosexuel, a annoncé l'ouverture dans son palais d'un centre destiné à recueillir des membres de la communauté LGBT rejetés par leurs parents, dans ce pays où l'homosexualité reste complètement taboue.

Il y a dix ans, Manvendra Singh Gohil un prince indien de l’état du Gujarat a avoué son homosexualité faisant fi des stigmatisations.

Au départ, le prince a été élevé dans le but de se marier et d’avoir un héritier, il choisit de se marier avec une princesse indienne d’un état voisin. Le mariage ne se passera pas comme prévu, en effet il ne sera jamais consommé, face à l’impuissance de son mari. Il décide de lui confier son homosexualité, un an après leur mariage elle demande le divorce et promet de ne jamais révéler son secret. En échange il ne devra pas se remarier et « détruire la vie d’une autre femme ». Cet épisode passé il n’est pourtant toujours pas libéré. En 2002 il va traverser une dépression. Sa famille rejette fermement son orientation sexuelle et décide de garder tout cela secret.

Finalement en 2006 il décidera d’avouer son homosexualité à l’Inde et au monde en 2007 dans l’émission d’Oprah Winfrey. A ce moment il est déjà très impliqué dans la lutte contre le sida, ayant créé une organisation « The Lakshya Trust » qui aide les personnes LGBT, leur donnant des cours, leur apprenant notamment l’anglais ainsi que de la prévention sur le VIH et le sida.

Aujourd’hui âgé de 52ans, il annonce qu’il va ouvrir les portes du palais rose du prince indien, situé dans l’Etat du Gujarat, et qui offrira un toit, des soins médicaux, des formations professionnelles ainsi qu’un soutien financier aux membres de la communauté LGBT se retrouvant en difficulté. De plus, il prévoit également d'utiliser le centre pour offrir des séminaires gratuits de sexualité sans risque aux jeunes LGBT + à travers l'Inde et d’organiser des ateliers avec des parents qui ont accepté la sexualité de leurs enfants.


Auréa


https://www.nbcnews.com/feature/nbc-out/india-s-gay-prince-forefront-country-s-lgbtq-movement-n842601

mardi 27 mars 2018

Bodies of 39 workers repatriated from Iraq


On Monday, the Foreign Minister, Sushma Swaraj, met the victim’s families killed in Iraq by the Islamic State militants.

The body of 39 victims had been found in a mass grave and will be returned to India.

DNA corresponds to thirty-eight of the workers and the identification of the 39th body is in progress but it seems that it is a 70% match.

The kidnapping took place in Mosul in 2014, and since then the government had always claimed the workers were alive. They said they were striving to find the workers and even collaborated with Iraq after the recapture of Mosul last year. The brother of one of the victims, Davinder Singh, said the minister had always helped families. He said: "We were assured all kind of assistance, including the possibility of a government job to a family member ».

But Ms. Swaraj had confirmed the death of workers last week in the upper house of parliament. Families have learned about the death of their loved ones through the television.

Ms. Swaraj defended herself by saying that it was her duty "duty-bound to tell parliament first" and therefore make the announcement public before the families were informed. But the wife of one of the victims said she was shocked after the announcement because she had been led to believe that they were still alive. She said: "They assured us over and over again that everything was all right - that they were alive and that the government was searching for them,"

Thirty-one victims were from Punjab State, which is located in northern India, and the others came from Himachal Pradesh and Bihar, in the north, and from West Bengal, in the East.

In 2014, India had issued a statement that warned its citizens against visiting Iraq and encouraged those present in Iraq to return to India.

India has been very active in liberating other captured citizens in the Middle East. Indeed, a group of forty-six nurses had been released after being trapped for more than a week in Iraq.


Rapatriement des corps de 39 travailleurs tués en Irak




Ce lundi, le ministre des affaires étrangères, Sushma Swaraj, a rencontré les familles des victimes de militant de l’Etat islamique afin de leur annoncer le rapatriement de leurs proches. En effet, les corps de trente neuf Indiens tués en Irak vont être ramenés en Inde après avoir été retrouvés dans une fosse commune. L’ADN correspond pour trente huit des travailleurs et l’identification du 39ème corps est en cours mais il semblerait qu’il y aitconcordance à 70%.

Depuis l’enlèvement à Mossoul en 2014, le gouvernement avait toujours soutenu qu’ils étaient en vie. L’inde s’est donc engagéedans la localisation des travailleurs et avait même travaillé en collaboration avec L’Irak après la reprise de Mossoul l’année dernière.

Le frère de l’une des victimes, Davinder Singh, a affirmé que le ministre avait toujours apporté son aide aux familles. Il a déclaré : « Nous avons reçu toutes sortes d’assistance, y compris la possibilité d’acquérir un poste gouvernemental pour un des membres de la famille ».

Mais Madame Swaraj a confirmé le décès des travailleurs la semaine dernière dans la chambre haute du gouvernement. Les familles ont donc appris la mort de leur proche par la télévision.

Madame Swaraj a donc défendu sa position en déclarant qu’il était de son devoir « d’informer le parlement d’abord » et donc de rendre l’annonce publique avant que les familles ne soient informées.

Mais la femme d’une des victimes a indiquéêtre choquée après l’annonce car elle avait été amenée à croire qu’ils étaient encore en vie.

Elle a déclaré : « Il nous ont assurés à maintes reprises que tout allait bien, qu'ils étaient vivants et que le gouvernement les recherchait ».

Trente et une victimes étaient originaires de l’Etat du Pendjab dans le nord de l’Inde, tandis que les autres provenaient de l'Himachal Pradesh et du Bihar, situés au nord, ainsi que du Bengale occidental, à l'est.

En 2014, l’Inde avait publié un communiqué qui déconseillait à ses citoyens de se rendre en Irak et qui encourageait ceux présents sur place à revenir en Inde.

L’inde a été très active dans la libération des autres citoyens retenus au Moyen-Orient. En effet, un groupe de quarante-six infirmières avait été libérées après avoir été piégées pendant plus d’une semaine en Irak.


Elyne


http://www.bbc.com/news/world-asia-india-43551484

mardi 20 mars 2018

Indian pop star accused of smuggling migrants

Pop star Daler Mehndi, sang in several Bollywood films but he is best known for his music videos in bhangra pop, a bouncy electronic genre inspired by the traditional dance tunes of Punjab.

Has been sentenced to two years in prison for smuggling migrants abroad.

Mehndi and six others were accused in 2003 of deceiving people of large sums of money by falsely promising to take them to Western countries.

The singer was convicted on Friday in the northern state of Punjab. But he was released on bail soon after.

Mehndi is one of the most popular Punjabi singers of the 1990s and early 2000s, and also has a following abroad.

In 1998 and 1999, he had supposedly taken at least 10 migrants, disguised as dancers in his ensemble, to the United States and returned without them.

Mehndi said he will appeal the conviction in a higher court.

After police in Punjab registered a case against him, about 35 people reportedly accused him of fraud.


Une pop star indienne accusée de trafic de migrants



Une pop star indienne, Daler Mehndi, qui a chanté dans plusieurs films de Bollywood, maisest surtout connue pour ses vidéos de musique dans bhangra pop, une musique électronique très rythmée inspirée des airs de danse traditionnelle du Pendjab, a été condamnée à deux ans de prison pour trafic de migrants à l'étranger.

Mehndi et six autres personnes ont été accusés en 2003 d’escroquerie. Les victimes avaient payé de grosses sommes d'argent pour immigrer dans des pays occidentaux.

Le chanteur a été reconnu coupable vendredi dans l'état du Pendjab, mais a été libéré sous caution peu de temps après.

Mehndi est l'un des chanteurs punjabis les plus populaires des années 1990 et du début des années 2000, et compte également de nombreux fans à l'étranger.

En 1998 et 1999, il aurait emmené au moins 10 migrants, déguisés en danseurs de sa troupeaux États-Unis et serait revenu sans eux.

Mehndi a déclaré qu'il ferait appel de la condamnation.

Après sa mise en examen au Pendjab, la police a enregistré environ 35 plaintes similaires pour escroquerie.


Emma


http://www.bbc.com/news/world-asia-india-43428622


mardi 6 mars 2018

Lethal selfies

India holds the "dead by selfie” record. Indeed, seventy-six people have died in the last two years taking pictures in India, the deadliest country for selfie lovers.

A video of a man who was hit by a train in Hyderabad, India, has been viewed thousands of times online. Taking a video while standing in front of a fast-approaching train is a deadly trend in India. In the north of the country, three students died trying to take a selfie against a speeding train, a student lost his life when the cliff on which he had climbed to take a picture collapsed and in October 2017, two teenagers were killed while taking selfies on railroad tracks in Delhi.

Taking selfies could be harmful to mental health, it has even been given a name “selfitosis” severe self-addiction syndrome, requiring psychological follow-up.

To limit the risk of accidents, India has set up "no selfie” zones in national parks as well as in cultural places, and the government has planned fines for these unconscious selfie lovers. Some ministers warn people about the dangers of selfies and ask them not to put their life in danger by taking pictures.


SELFIE MEURTRIER


L’inde, est le pays qui compte le plus de morts par selfie au monde avec 76 victimes depuis 2014, suivie par le Pakistan avec 9 victimes.

En Inde, le selfie est un vrai mode de vie, la dernière tendance consistait à se prendre en photo ou en vidéo à côtés des rails, alors qu’un train approche à grande vitesse.

Les attractions touristiques majeures en Inde comptent maintenant des zones « sans selfie » pour éviter les accidents.

Une étude a montré que prendre des selfies à outrance serait dangereux pour la santé, à partir de dix selfies par jour vous seriez donc atteint de « selfitose ». Ce syndrome sévère d’addiction au selfie nécessite une prise en charge psychologique.

Une mère dont la fille a été admise à l’hôpital présentant les symptômes de selfitose expliquait à son médecin qu’elle était « toujours sur son portable à prendre des selfies et à les poster sur les réseaux sociaux », s’inquiétant que cela perturbe ses études et qu’elle perde confiance en elle. En effet tous ce qui l’intéressait était de savoir combien de like elle obtiendrait avec ses selfies, « elle ne s’amusait même plus, même en vacances ».

Aurea

https://www.youtube.com/watch?v=wi7tvIJfqqU

http://www.bbc.com/news/world-asia-india-42815483

mardi 13 février 2018

Deadly Tradition


Last Saturday at a wedding in India, a woman was killed by a stray bullet.


Indeed, during these happy events, there is a tradition. You have to shoot in the air to mark the union.

But this time, the ball was lost and hit a neighbor's forehead. Sakshi Arora, 22, died instantly according to the Punjab police.

The police said that complaints were filed against two people. The father of the groom, Mr. Khosla, the owner of the revolver and a friend of the family, Askoh Sethi, who shot the ball.

A spokesperson for the police said: "the accused were not professional shooters and they should have known the bullet can hit anyone.”

This is not the first time a person dies of “celebratory gunfire” in northern India in recent years, especially in states like Punjab or Uttar Pradesh. It is unclear how many people were killed or injured because of shootings. In 2016, four people and one dancer died because of drunken men and women shooting. More recently, an 8-year-old boy was also shot at a wedding. Unfortunately, this macho practice is not limited to India. It is also common in Afghanistan, the Balkans or the Middle East.


Traditions mortelles


Samedi dernier, lors d’un mariage en Inde, une femme a été tuée par une balle perdue. 

En effet, pendant ces joyeux événements, une tradition perdure, celle de tirer en l’air pour marquer l’union. Mais cette fois, la balle s’est perdue et est allée se loger dans le front d’une personne du voisinage. Sakshi Arora, 22 ans, est décédée sur le coup selon la police de Pendjab.

La police a déclaré que deux personnes étaient visées par des plaintes. Le père de la mariée, M.Khosla à qui appartenait le revolver et un ami de la famille, Askoh Sethi, qui a tiré la balle.
Un porte-parole des forces de l’ordre a expliqué que les accusés n’étaient pas des tireurs professionnels et qu’ils auraient dû savoir que la balle pouvait frapper n’importe qui.

Ce n’est pas la première fois qu’une personne décède à la suite d’une « fusillade de célébration » dans le nord de l’Inde cesdernières années, notamment dans les états comme le Punjab ou l’Uttar Pradesh. On ne sait pas précisément combien de personnes ont été tuées ou blessées à cause de ces tirs. En 2016, notamment, quatre personnes et une danseuse sont mortes suite à des tirs d’hommes et de femmes ivres. Plus récemment, un jeune garçon de 8 ans a également été abattu lors d’un mariage.

Malheureusement, cette pratique machiste n’est pas limitée à l’Inde. C’est également monnaie courante en Afghanistan, dans les Balkans ou au Moyen-Orient. 

Elyne

mardi 23 janvier 2018

A doctor arrested for setting fire to 25 cars


A doctor has been arrested for allegedly setting fire to 25 cars over a period of many days in the southern Indian state of Karnataka.

Police have seized sequences of video surveillance of Dr Ameet Gaikwad an assistant professor of pathology where he is seen wearing a helmet and entering diverse buildings. It’s not clear if it was a case of mental sickness, police.

Thirteen cars belonged to doctors with no apparent connection with Dr Gaikwad. They worked in another district and said there had been no reports of rivalry or tension.

The 37-year-old man was caught by a security guard on 17 January. After his arrest, police said that he had allegedly burned 10 cars the same day.

Additionally, they said they suspected that he had set fire to another 15 cars in separate incidents across two districts in the state. Police believe that these incidents took place on 14 and 15 January. 

According to them, Dr Gaikwad would start the fires by using a piece of camphor that he would set alight near the air vents of the vehicle. This allowed the fire to travel through the internal wires and reach the car's engine, causing damage. He has been charged with arson and is being questioned in custody.

Un médecin arrêté pour avoir mis le feu à 25 voitures


Un médecin a été arrêté pour avoir mis le feu à 25 voitures en plusieurs jours dans l'Etat du Karnataka, dans le sud de l'Inde.

La police a saisi des séquences de vidéosurveillance du Dr Ameet Gaikwad, dans lesquelles il est vu portant un casque et pénétrant dans divers bâtiments.

On ne sait pas si c'est un cas de maladie mentale, a déclaré la police à la BBC.

Treize voitures appartenaient à des médecins sans lien apparent avec le Docteur.

Ces médecins travaillaient dans un autre district auprès du Dr Gaikwad, qui est professeur adjoint de pathologie. Ils ont ajouté qu'il n'y a eu aucun rapport de rivalité ou de tension.

L'homme de 37 ans a été arrêté par un agent de sécurité le 17 janvier. Après son arrestation, la police a déclaré qu'il aurait déjà brûlé 10 voitures ce jour là.

D’autre part, ils ont dit qu'ils soupçonnaient qu'il avait mis le feu à 15 autres voitures dans des incidents distincts dans deux districts de l'Etat. La police pense que ces incidents ont eu lieu les 14 et 15 janvier.

Selon la police, le Dr Gaikwad utilisait un morceau de camphre qu'il allumait près des bouches d'aération du véhicule. Le feu passait par les fils internes et atteignait le moteur de la voiture, causant d’importantsdommages.

Il a été accusé d'incendie criminel et est interrogé en garde à vue, a indiqué la police.

Emma

http://www.bbc.com/news/world-asia-india-42743559

mardi 16 janvier 2018

An Indian rocket sends a UK satellite into space

  A British satellite has gone into orbit on an Indian rocket to acquire full-colour, high-definition video of the surface of the Earth. The small, low-cost UK mission was one of 31 payloads riding on the Indian Polar Satellite Launch Vehicle. It lifted off from the Satish Dhawan spaceport in Andhra Pradesh. The spacecraft is a pre-production model. If it performs well over the coming months, its manufacturer, SSTL, also in Guildford, will proceed with Earth-i's first batch of five operational spacecraft. The contract for these platforms was signed in November.

The forthcoming constellation (which will be known as Vivid-i ), will be the first of it’s kind to provide high-definition, full-colour video. Short movies of the Earth's surface have been acquired from orbit before. The demonstrator will circle the globe at an altitude of 505 km.

Image analysts could use such views to monitor and model traffic flow around cities, and in and out of ports. But the system can also be configured to generate slightly offset images of a target which can then be assembled into 3D models of surface elevation. This approach could be used to make urgent maps for relief teams entering an earthquake disaster zone, for example.

At the moment, Earth-i's plan is to put up additional batches of five spacecraft every year or so after the initial quintet have been launched at the end of 2019. With a 15-satellite constellation, Earth-i could image a particular place at least three times a day.

What all these proposed constellations have in common is that they are exploiting the use of cheap electronics normally found in consumer products - rather than the expensive, "space qualified" parts built into traditional spacecraft designs. This makes the manufacture and launch of multiple platforms much more affordable.


Une fusée Indienne envoie un satellite anglais dans l’espace


Un satellite britannique a été mis en orbite par une fusée indienne pour permettre une amélioration de la qualité de la lecture de la surface de la Terre, en haute définition et en couleur. Le satellite a décollé du spacioportsitué dans l’Andrah Pradesh. La petite mission britannique à faible coût était l'une des 31 charges utiles à bord du véhicule de lancement du satellite polaire indien. Le contrat pour ces plateformes a été signé en novembre. Le vaisseau spatial est un modèle de pré-production, si la mission fonctionne, son fabricant procédera à la construction de 5 autres satellites spatiaux.

Le satellite baptisé Vivid-i, sera le premier du genre à offrir une vidéo haute définition en couleur. Des films courts de la surface de la Terre ont été pris sur orbite. Le vaisseau test fera le tour du globe à une altitude de 505 km.

Les analystes d'images peuvent utiliser ces vues pour surveiller et modéliser le flux de trafic autour des villes, ainsi que dans et hors des ports. Mais le système peut également être configuré pour générer des images légèrement décalées d'une cible qui peuvent ensuite être assemblées en modèles 3D par élévation de surface. Cette approche pourrait être utilisée pour faire des cartes d’urgence pour les équipes de secours entrant dans une zone sinistrée, par exemple.

Si le projet fonctionne Earth-i envisagerait le lancement d’autres satellites en orbite au rythme de 5 par an. Avec 15 satellites en orbite Earth-i pourrait documenter au moins 3 endroits par jour.

Ce qui rend ce projet beaucoup plus attractif et abordable, c’est la fabrication et la conception des pièces. Faites avec de l’électronique bon marché, comme les pièces utilisées généralement pour le téléphone au lieu d’utiliser les pièces traditionnelles plus coûteuses certifiées pour l’espace. Cela rend donc le lancement et la fabrication de plusieurs plates-formes plus abordables.

Auréa

Sources : http://www.bbc.com/news/science-environment-42654281

mardi 9 janvier 2018

Deadly fire in a Mumbai complex

On the night of December 28, a fire broke out in a renovated industrial complex in Mumbai with luxury restaurants, bars, offices and hotels.

The fire left at least 15 dead and many injured, somein serious condition.

Just after midnight, the flames billowed out of the popular restaurant named "Kamala Mills". Local medias report the fire destroyed the structure of the complex in 30 minutes. The exact cause of this incident is not yet known, but the police are investigating and laying preliminary charges against the restaurant owners.

The images broadcast by the media are terrifying. Local medias also said an artificial bamboo ceiling had broken, trapping people inside as they tried to escape. A hospital doctor who welcomed the victims said that all the deaths were due to asphyxiation. Indeed, many people sought refuge in a bathroom and were trapped. A 28 year old woman who was celebrating her birthday died along with most of her friends. The BBC’s editor, Gujarati Ankur Jain, was having dinner in the restaurant when the fire started. He said : "It was a happy evening which turned into the scariest night for me. I was at the restaurant with my sister and friends when we heard someone screaming, 'Run, there is a fire'. Within seconds, there was a stampede and the fire engulfed the whole restaurant before anyone could realise what went wrong. The way to the fire exit was among the first places to catch fire. We managed to escape but not everyone could. We could hear blasts on the rooftop while we were running down the stairs ». On Twitter, president Ram Nath Kowind, expressed his condolences to the families of the victims. The complex hosted national information centers such as Times Now, Mirror Now and ET now.


Incendie mortel dans un complexe de Mumbai


Dans la nuit du 28 au 29 décembre, un incendie a éclaté dans un complexe industriel rénové de Mumbai. Celui-ci abrite plusieurs restaurants haut de gamme, des bars, des bureaux et des hôtels. Cet incendie dévastateur a fait au moins 15 morts et de nombreuxblessés dont plusieurs en état grave, selon les responsables. Juste après minuit, des flammes auraient jailli du restaurant populaire « Kamala Mills », l’incendie se serait propagé très rapidement et aurait englouti la structure en 30 min. On ne sait pas encore la cause précise de cet incident qui s’est déclaré sur le toit du restaurant, mais la police mène une enquête et a mis en cause les propriétaires du restaurant.


Les images diffusées par les médias sont terrifiantes. On peut y voir le bâtiment consumé par les flammes et la fumée s’en échappant. Les médias locaux ont rapporté qu’un plafond artificiel en bambou s’était effondré, piégeant les gens à l'intérieur alors qu'ils tentaient de s'échapper. Un médecin de l’hôpital qui a accueilli les victimes a déclaré que tous les décès étaient dus à l’asphyxie.

 En effet de nombreuses personnes ont cherché refuge dans une salle de bain et ont été prises au piège. La plupart des victimes sontdes jeunes femmes présentes pour l’anniversaire d’une de leurs amies, âgée de 28 ans et également décédée. Le rédacteur en chef de la BBC, Gujarati Ankur Jain, dînait dans le restaurant lorsque l’incendie a éclaté. Il a déclaré : « C’était une soirée très joyeusequi s’est transformée en la nuit la plus effrayante de ma vie. J’étais au restaurant avec ma sœur et mes amis lorsque l’on a entendu quelqu’un crier « Courez, il y a un feu ». En quelques secondes, il y a eu une bousculade et le feu a englouti tout le restaurant avant que quiconque ne puisse réaliser ce qui se passait. Le passage menant à la sortie était parmi les premiers endroits qui ont pris feu. Nous avons réussi à nous échapper mais tout le monde n’a pas pu en faire autant. On entendait les explosions sur le toit pendant que nous dévalions les escaliers ». Après le drame, le président Ram Nath Kowind a tweeté ses condoléances aux familles des victimes. Le complexe abritait également un certain nombre de chaines d’information nationales touchées par l’incendie, comme Times Now, Mirror Now et ET now. 


Elyne

http://www.bbc.com/news/world-asia-india-42508873