mardi 17 mars 2020

Kashmir leader released from custody



On March 13, Indian authorities released Farooq Abdullah, the former Kashmiri leader, after seven months in detention. But they didn’t explain their reasons.

Thousands of local leaders are still detained, including Mr Abdullah’s son Omar and Mehbooba Mufti. There are also many activists and lawyers imprisoned under the controversial Public Safety Act.

They were arrested before India stripped the disputed region of its status and restrict communications in August.

Mr Abdullah called for their release and thanked the eight opposition parties and other Kashmiri leaders who fought for his release by petitioning the government.

Critics judged the government move draconian and warned that democratic dissent was being muzzled in the state. New Delhi advocated preserving public order. The restriction of communications has been partly lifted. Both Pakistan and India still claim the same region without controlling it entirely.

Mr Abdullah, known as a pro-India politician, had asked to inform the parliament about his detention in custody. But he was not considered arrested for the Home minister Amit Shah. Mr Abdullah denounced this lie in his last public interview:“Why would I stay inside my house on my own will when my state is being burnt, when my people are being executed in jails? This is not the India I believe in,".

Le dirigeant du Cachemire libéré

Le 13 mars, les autorités indiennes ont libéré Farooq Abdullah, ancien ministre du Cachemire, après sept mois en détention sans justification.

Des milliers de politiques locaux sont encore détenus, dont le fils de M. Abdullah et Mehbooba Mufti ainsi que des activistes et des avocats emprisonnés en raison de la Loi de Sécurité publique. Ils avaient été arrêtés avant que l’Inde ne prenne le contrôle total de la région autonome et coupe les communications en août dernier. M. Abdullah a demandé leur libération et remercié ceux qui ont plaidé sa cause en envoyant une lettre au gouvernement.

Les mesures prises par le gouvernement avaient été jugées draconiennes et anti-démocratiques. Pour lui cela est nécessaire au maintien de l’ordre public. Même argument en ce qui concerne les communications, partiellement restaurées.

Pakistan et Inde revendiquent toujours la même région sans la contrôler totalement depuis 1947.

M. Abdullah, connu comme un politicien pro-indien, avait demandé à saisir le parlement de sa captivité. Mais pour Amit Shah, le ministre de l’intérieur, il n’était ni arrêté ni emprisonné. Après avoir été libéré Mr Abdullah a dénoncé ce mensonge dans une de ces dernières interviews publiques : « Pourquoi serais-je resté chez moi délibérément alors que mon pays était en feu, que mon peuple mourait en prison ? Ce n’est pas l’Inde dans laquelle je crois, ».

Eva C.

Source : https://www.bbc.com/news/world-asia-india-51869134?intlink_from_url=https://www.bbc.com/news/world/asia/india&link_location=live-reporting-story