samedi 6 décembre 2014

Lethal sterilization ?


On November 14, the Indian police arrested the owner of a pharmaceutical company and his son, suspected of destroying evidence in connection with the death of thirteen women from the consequences of sterilization.
Indeed, during an operation of mass sterilization Saturday, November 8, on 80 women operated, 13 died and 64 had to be hospitalized after complications caused by surgery.
Wanting to check the quality of drugs administered to women, health authorities have carried out several searches including at the company headquarters located in Raipur where they could find large quantities of burned drugs. After questioning the two men to determine the quality of medicines the Chhattisgarh government suspended five drugs used in these operations of mass sterilization, including an anesthetic and a painkiller.

This tragedy led to criticism from a number of NGOs that denounced  the lack of information and encouragement for women to be sterilized in exchange of a modest sum of money (about 1400 rupees or 20 euro).
The government aims limit the birth rate, so "camps" were created early in 1970, where thousands of women are operated every day in unsanitary conditions. Mass sterilization is now being questioned given the overwhelming number of women who were hospitalized or died as a result of these sterilizations.


Stérilisation mortelle ?

Le 14 novembre, la police indienne a arrêté le patron d'un laboratoire pharmaceutique et son fils, soupçonnés d'avoir détruit des preuves en lien avec la mort de 13 femmes des suites d'une stérilisation.
En effet lors d’une opération de stérilisation massive le samedi 8 novembre, sur les 80 femmes opérées, 13 ont trouvé la mort sur les 64 qui ont dues être hospitalisés à cause de complications survenues après l’opération.
Voulant vérifier la qualité des médicaments administrés aux femmes, les autorités sanitaires ont procédées à plusieurs perquisitions dont celle du siège de leur société situé à Raipur où ils ont pu trouver de grandes quantités de médicaments brulés. Après un interrogatoire des deux hommes visant à déterminer la qualité des médicaments délivrés le gouvernement du Chhattisgarh à suspendu cinq médicaments utilisés lors de ces opérations de stérilisation de masse, dont un anesthésiant et un antidouleur.
Ce drame à suscité la réprobation de nombreuses ONG qui dénoncent le manque d’information et l’incitation à la stérilisation des femmes en échange d’une modeste somme d’argent (environ 1400 roupies, soit 20euros). Le gouvernement voulant limiter le taux de natalité, des centres ont été crées depuis 1970 où des milliers de femmes sont opérées chaque jour dans des conditions sanitaires déplorables. Ce principe appelé «stérilisation de masse» est aujourd’hui remis en cause au vu du nombre accablant de femmes hospitalisées ou décédées à la suite des ces stérilisations.

Clara

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/11/14/mort-de-femmes-sterilisees-en-inde-arrestation-du-patron-d-une-societe-pharmaceutique_4523686_3216 http://www.liberation.fr/monde/2014/11/14/l-inde-defend-les-sterilisatioww.marieclaire.fr/,les-camps-de-sterilisation-ce-fleau-qui-tue-des-femmes-en-inde,725704.aspns-apres-la-mort-de-13-femmes_1142803 http://www.20minutes.fr/monde/1480243-20141113-sterilisation-femmes-inde-phenomene-regi-systeme-objectifs

dimanche 30 novembre 2014

13 women die after a botched massive sterilization


13 women died after being sterilized last Saturday in Chhattisgarh, a central-east Indian state, 60 others were hospitalized and about 20 are still in a critical condition.

In total, 83 volunteers went on Saturday in a hospital in Bilaspur, state of Chhattigarh, to undergo a blockage of the fallopian tubes.
This operation was part of a long-term governmental program, which aims to reduce the population growth in this country of 1.2 billion inhabitants.
They were paid 1 400 rupees ($20), which means a week's pay.

Doctor R.K. Gupta and his assistant performed all operations in less than five hours, in unhealthy conditions: it was reported that the hospital had not received a patient in the months before the massive sterilization, that the equipment was not sterilized, that there were not enough beds for all women and that the same equipment was used to operate every one.
Soon after, the victims began to vomit and to suffer a drop in blood pressure.

Between Saturday and Wednesday, thirteen of them died.

After a search of the premises, it was found that the medicines prescribed after surgery were contaminated with rat poison, causing renal or respiratory failures or cardiac arrests.

The head of the pharmaceutical company - Mahawar Pharma - that provided the drugs and the surgeon were arrested and prosecuted, but a thorough investigation is being carried out.
In February 2013, 106 operations were conducted in a single day in a hospital in Bengal. But, due to the lack of available beds, dozens of women had been installed, unconscious, on the floor, in the streets.
Between 2009 and 2012, the government reported nearly 600 deaths.


13 femmes meurent après une stérilisation de masse




13 femmes sont mortes, après avoir été stérilisées samedi dernier à Bilaspur, une ville du centre-est de l'Inde. Plus de 60 autres ont été hospitalisées et une vingtaine d'entre elles est toujours dans un état critique.

En tout, 83 volontaires s'étaient rendues samedi dans un hôpital de la ville de Bilaspur, dans l'état de Chhattisgarh, afin de subir une ligature des trompes.
Cette opération faisait partie d'un programme gouvernemental mis en place depuis quelques années en Inde, visant à réduire la croissance de la population dans ce pays d'1.3 milliard d'habitants.
Elles étaient payées pour cela plus de 1 400 roupies (18€), ce qui équivaut à une semaine de salaire.

Le médecin R.K. Gupta et son assistant ont effectué la totalité des opérations en moins de cinq heures, dans des conditions insalubres : il a été rapporté que l'hôpital n'avait pas accueilli de patient les mois précédant la stérilisation de masse, que le matériel n'était pas stérilisé, qu'il n'y avait pas assez de lits pour toutes les femmes et que le même matériel avait été employé pour toutes les opérées.
Peu après, les victimes ont commencé à vomir et leur tension a chuté brutalement.

Entre samedi et mercredi, treize d'entre elles sont mortes.

Après perquisition des lieux, il s'est avéré que les médicaments prescrits aux stérilisées étaient contaminés par de la mort-aux-rats, provoquant chez elles défaillances rénales, arrêts cardiaques ou insuffisances respiratoires. Le dirigeant de la société pharmaceutique les ayant fournis et le chirurgien ont été arrêtés et mis en examen, mais une enquête approfondie est en cours.

En février 2013, 106 opérations avaient été menées en un seul jour dans un hôpital du Bengale. Mais par manque de lits disponibles, des dizaines de femmes avaient été installées inconscientes dans les rues, à même le sol.
Etre 2009 et 2012, près de 600 morts ont été recensées par les autorités.


Ilona



Sources