samedi 28 mai 2011

Green light for the Orissa Steel factory

Last third of May, the Indian Minister for Environment, Jairam Ramesh, finally granted a licence to the south Korean Posco steel company to build a factory in the state of Orissa, situated in East India, clearing at the same time125,453 square kilometers of forests. Due to the sale of these lands, the state shall earn $12 bn.

The construction of this factory prompted the dissatisfaction of the local populations who are fighting for the preservation of farmlands and forests.

Protesters claim that Posco will kill the resources of iron of Orissa in two decades, creating sustainable environmental damage, especially since a governmental jury had expressed doubts about this project. However, the plan was approved in January, with a few strings attached.

Mr Ramesh said that the agreement with Posco supposed the regeneration of an equal surface of forest in an area chosen by the state of Orissa. Moreover, to justify the construction of the factory, the Minister said: "the economic, technological and strategic meaning of this project is considerable ", adding at the same time that "the laws on the environment and the forests must be implemented seriously ".

The Prime Minister of Orissa, Naveen Patnaik, assured that "appropriate action" would be implemented on the project after the reception of the orders of the Ministry of Environment.

The officials of the company welcomed these various statements while the opponents of the factory described the decision of the government as "profoundly unfortunate ".

The provisions imposed by the government in January included that the company will have to dedicate part of its profits to corporate liability, assuring the green cover of the site of factory and the limitations of the construction of the port in sensitive coastal sectors.

This project was conceived in 2005 and is the biggest only foreign investment in India these days. It could create as many as 50,000 jobs in the region.

My opinion: in spite of the evident environmental impact of this project, it offers to Orissa, a state where 25% of the population is illiterate some low qualified jobs. On the paper this project seems to be in keeping with sustainable development, considering the fact that forests will be transplanted in the other areas, chosen by the local officials.

Aglae

Les hauts fourneaux font monter la température de l’Orissa

Le trois mai dernier, le ministre indien de l’environnement, Jairam Ramesh, a finalement accordé a la société sud coréenne Posco un permis pour construire une aciérie dans l’état de l’Orissa, situé dans l’est de l’Inde, rasant ainsi 125.453 kilomètres carrés de forêt. La vente de ces terres rapportera 12 milliards de dollars à l’état.

La construction de cette usine a suscité le mécontentement des populations locales qui luttent pour la conservation des terres cultivées et des forêts.

De plus, les opposants au projet affirment que Posco épuisera les ressources de minerai de fer d'Orissa dans deux décennies, créant des dégâts environnementaux durables.

Une commission gouvernementale avait exprimé ses réticences à l’encontre de ce projet. Cependant, le plan avait été approuvé en janvier, moyennant la modification de certaines conditions du contrat.

M. Ramesh a affirmé que l'accord avec Posco supposait la régénération d'une superficie égale de forêt dans un secteur décidé par l'état d'Orissa. De plus, pour justifier la construction de l’usine le ministre a déclaré : « la signification économique, technologique et stratégique de ce projet est considérable », ajoutant tout de même que « les lois sur l'environnement et les forêts doivent être appliquées sérieusement ».

Le Premier ministre d’Orissa Naveen Patnaik a assuré qu’une «action appropriée" serait mise en œuvre après réception des ordres du ministère de l'Environnement.

Les patrons de l’entreprise ont accueilli avec satisfaction ces différentes déclarations tandis que les opposants à l'usine ont décrit la décision du gouvernement comme "profondément regrettable".

Parmi les conditions posées par le gouvernement en janvier, la société devra consacrer une part de ses profits à sa responsabilité sociétale, en assurant la couverture verte du site et en respectant des restrictions à la construction du port dans des secteurs côtiers sensibles.

Ce projet, conçu en 2005 et est le plus grand investissement étranger en Inde à ce jour. Il est prévu qu’il crée presque 50.000 emplois dans la région.

Mon opinion : Malgré les évidentes répercussions environnementales de ce projet, il offre à l’Orissa, un état où seulement 73% de la population est alphabétisée de nombreux emplois peu qualifiés. Ce projet paraît tout à fait en faveur du développement durable, compte tenu du fait que des forêts seront replantées dans d’autres zones, choisies par les responsables locaux.

Aglaé

http://www.bbc.co.uk/news/world-south-asia-13263586

http://fr.wikipedia.org/wiki/Orissa

lundi 23 mai 2011

Are Indian politicians trustworthy?

Yesterday, a member of the Indian parliament, Ms Kanimozhi, was arrested in connection with a telecom scandal. According to the BBC, “this is India’s biggest corruption scandal.” She is suspected of accepting up to two billion rupees ($45 million) in bribes.

This event doesn’t seem so incongruous as her party colleague, Andimuthu Raja has been already found guilty. Mr. Raja stands trial with eight others. This arrest appeared all the more outrageous as Ms Kanimozhi is the daughter of a political kingmaker.

This fraud which made the headlines throughout the country and was part of the 2G-spectrum scam.

In India the so-called 2G case involves the issue of 122 licenses of 2G spectrum to 85 companies. It involves mainly new telecom companies with no experience. The underpricing of the 2G spectrum caused the loss of $40 billion.

My opinion: Around the world, parliaments and governments succeed each other because of fraud, blackmail or theft. Blaming the Indian government of an emerging country would be a mistake. Even in France scandals may erupt like the Clearstream or DSK cases. It’s easy to judge other countries but we have to focus on our own problems.

Pierre S.

http://www.bbc.co.uk/news/world-south-asia-13467042

http://en.wikipedia.org/wiki/2G_spectrum_scam

La classe politique indienne est-elle digne de confiance?

Hier, la député Mme Kanimozhi a été arrêté devant toutes les télévisions nationales. Elle serait impliquée dans un scandale concernant le marché des télécommunications. D’après la BBC : « cet événement est le plus gros scandale que l’Inde ait jamais connu ». Elle est soupçonnée d’avoir accepté d’importants pots de vin équivalent à 45 millions de dollars.

Bien sur, elle n’est pas la seule impliquée dans cette affaire puisque son collègue Mr Raja a déjà été déclaré coupable de la même fraude. Il est en ce moment même en train d’être jugé avec 8 autres personnes. Le retentissement est d’autant plus grand que Mme Kanimozhi est la fille d’un des membres de la cour suprême indienne.

Cette fraude qui fait la une de tous les journaux constitue un nouvel épisode de « l’arnaque du 2G ».

En Inde, l’affaire du 2G porte sur la question de 122 licences accordées à 85 entreprises. Ces entreprises sont souvent de nouvelles compagnies sans grande expérience. Cette affaire aurait couté près de 40 milliards de dollars au gouvernement indien.

Mon opinion : Je ne suis pas choqué par ce nouveau scandale. Partout dans le monde, on trouve des parlementaires et des politiques corrompus. Blâmer seulement le gouvernement Indien parce l’Inde est un pays en voie de développement serait une grave erreur. En effet, nous n’avons qu’à regarder en France pour trouver des politiques à qui l’on peut faire des reproches, comme le prouvent les affaires ClearStream et DSK. Mais, il est bien sur plus facile d’accuser et de juger les autres que de balayer devant sa porte.

Pierre S.