lundi 2 février 2015

Hundreds of hostage children released from slavery

Hundreds of hostage children released from slavery

Indian police have rescued on Thursday hundreds of child slaves - the youngest were six - after days of raids on workshops in the central city of Hyderabad, capital of the south indian state Telangana.

Police discovered 87 children, mainly boys, in a bangles factory where they were held hostages. They lived there in unhealthy conditions : They worked, ate and slept in the same dingy room, with no ventilation or windows, and exposure to harmful gases. Some of them have now chronic skin diseases, are underweight or in trauma.

They were forced to work 16 hours a day without breaks, from 9 to 22, and were threatened with violence and punishments if they disobeyed orders
Many came from the poor states of Bihar and Uttar Pradesh where their parents sold them last year to traffickers for 5,000 - 10,000 rupees ($80 - $160)

Some 220 children were rescued five days earlier when police stormed similar workshops in the city's south. Thirty-one traffickers and agents have been arrested and charged with child slavery.

The rescue of child slaves is at the beginning.  
Police began a massive clampdown last week against dozens of workshops hidden in the city's narrow alleys. They try to ensure that children get rehabilitated with their families and compensated for the work.

Wide angle :

Eleven children are reported missing in India every hour and almost 40 per cent remain untraceable.
They are easy prey for gangs, who trap them and force them into prostitution, child labour and slavery. Criminals entice poor parents from rural areas with the promise of jobs and monthly wages but then sell the children into bonded labour. Most of them end up as construction or domestic workers.
Some four million Indian children work as domestic helpers, in roadside restaurants and in factories making clothes and other items, according to government figures released last year. Experts say the actual figures are much higher.


Des centaines d’enfants esclaves libérés

La police indienne a secouru jeudi des centaines d’enfants esclaves - les plus jeunes étaient âgés de six ans - après des perquisitions menées dans les ateliers d’Hyderabad, capitale de l’état Telangana, au nord de l’Inde.

La police a découvert 87 enfants, principalement des garçons, dans une fabrique de bracelets où ils étaient retenus en otages. Ils y vivaient dans de terribles conditions : Ils travaillaient, mangeaient et dormaient dans la même pièce pièce sombre, sans ventilation ni fenêtre, exposés à des gaz toxiques. Certains d’entre eux sont désormais victimes de traumatismes, de sous-poids ou de maladies de peau.

Ils étaient contraints à travailler 16 heures par jour, sans pause, de 9 à 22h. Ils étaient traités avec violence et, s’ils désobéissaient, privés de nourriture.
Beaucoup venaient de pauvres états tels que Bihar ou Uttar Pradesh, où leurs parents les avaient vendus l’année dernière entre 5 000 et 10 000 roupies (70 - 140€)

Quelque 220 enfants avaient déjà été secourus cinq jours plus tôt quand la police avait pris d’assaut des ateliers similaires au sud de la ville, ce qui avait conduit à l’arrestation de trente-et-un trafiquants, poursuivis pour esclavage d’enfant.

Le sauvetage d’enfants en est à son début.
La police a débuté une répression massive la semaine dernière, contre des douzaines d’ateliers nichés dans les ruelles étroites du sud de la ville. Elle essaye à présent de s’assurer que les enfants soient réunis avec leurs familles et rémunérés pour leur travail.

Angle large :
Onze enfants sont déclarés disparus en Inde chaque heure, et presque 40% restent introuvables.
Ils sont une sont une cible simple pour les gangs qui les piègent, et les forcent à la prostitution, le travail ou l’esclavage. Les criminels attirent les parents pauvres par des promesses d’emplois et de salaires, mais vendent ensuite les enfants à l’esclavage. La plupart d’entre eux finissent comme domestiques ou ouvriers.
D’après les chiffres du gouvernement, l’année dernière, environ quatre millions d’enfants travaillaient comme domestiques, serveurs ou fabriquants de vêtements et autres. Les experts prétendent que ce chiffre est cependant beaucoup plus élevé.



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