dimanche 3 novembre 2013

House of surrogates



In 2002, India legalized gestational surrogacy and the Akanksha Infertility Clinic - a clinic assisting surrogates opened in northwestern India, at Anand in the Gujarat region.

The director of the clinic is Nayna Patel, a gynaecologist, has established massive business. She has already created a sort of code which specifies that surrogates must already have a child, have the written consent of their husband if they haveone, have to be aged between 21 and 35 and renounce all rights on the baby. The women can be surrogates only two times and the birth of triplets is forbidden.Choosing the gender is impossible. This type of “control” is supposed to avoid excesses like in the USA.
Clients must also respect some conditions: They must be heterosexuals and married for three years.

The clinic is thriving and currently receives more than one hundred surrogates. 700 babies have been born there for10 years and the number of births is increasing rapidly each year. Women come from poor villages around the clinic. Becoming a surrogate is paid 4,000 to 5,000 dollars, which represents twenty years’ salary for a poor couple.

Would-be surrogates can’t leave the clinic for 9 months to avoid any risk for the baby. On arrival two or three embryos are implanted to increase the chances of success. Surrogates meet biologics parents only after the delivery, which are often caesareans. A third of clients are Indians and the remaining two come from the entire world as a surrogate in India costs five to six times less than a surrogate in the USA.

Nayna Patel said that she has a feminist approach and she has a lot of new projects. She said that women come if they want and the money they get may help their family realize their projects.

But on the other hand, back in their villages, women hide their pregnancy because it’s a big taboo.

La maison des mères porteuses


En 2002, l’Inde a légalisé la gestation pour autrui et une clinique d’un genre nouveau a alors ouvert ses portes: l’Akanksha Infertility Clinic est située dans le nord-ouest de l’Inde, à Anand dans la région du Gujarat et est spécialement conçue pour accueillir des mères porteuses.

Pour la directrice de cette clinique, Nayna Patel, gynécologue, les affaires tournent.Elle a d’abord mis en place un code de bonne conduite qui stipule que les mères porteuses doivent déjà avoir au moins un enfant, qu’elles doivent également avoir le consentement écrit de leur époux si elles en ont un, qu’elles doivent avoir plus de 21 ans et moins de 35 et qu’elles renoncent à tout droit sur l’enfant. Les femmes ne peuvent être mères porteuses que deux fois et les naissances de triplés sont interdites. On ne peut pas choisir le sexe de l’enfant.
Le cadre est donc contrôlé et ne peut donner lieu à des dérives comme il en existe aux Etats-Unis par exemple.
Les clients doivent également respecter certaines conditions : ils doivent être hétérosexuels et mariés depuis au moins 3 ans.

La clinique connaît un succès florissant et accueille actuellement plus de 100 mères porteuses. 700 bébés sont nés dans cette clinique depuis dix ans et le nombre augmente de plus en plus chaque année. Elle viennent toutes des villages pauvres aux alentours de la clinique. Louer son ventre pendant 9 mois rapporte de 4.000 à 5.000 dollars, ce qui représente vingt ans de salaire pour un couple pauvre.

Les femmes entrent dans la clinique pour 9 mois, elles n’ont pas le droit de sortir pendant cette période pour éviter tout risque pour le bébé. À leur arrivée on leur implante deux embryons ou plus pour augmenter les chances de réussite. Les femmes ne rencontrent le couple pour lequel elles portent un enfant qu’à l’accouchement qui se déroule généralement par césarienne. Un tiers des clients viennent d’Inde et les autres viennent du monde entier, en effet, une mère porteuse en Inde coûte cinq à six fois moins chère qu’une mère porteuse aux Etats-Unis.

Nayna Patel affirme s’inscrire dans une démarche féministe et a beaucoup de nouveaux projets. Elle dit que les femmes sont libres de venir et que cela leur permet d’aider leur famille et de réaliser leurs projets.

Mais dans les faits, les femmes cachent leur grossesse dans leur village car c’est un vrai tabou.

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